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2010


PALMYRE, TRANSFORMATIONS URBAINES

par Manar Hammad

Tél : 0146347130 - Fax : 0143297564

geuthner@geuthner.com

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2012


La Sibylle

De l’Antiquité à nos jours

par Micheline Galley

geuthner@geuthner.com

Règlement  par chèque (à l’ordre de Geuthner),

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Abordant la ville antique de Palmyre par son aspect urbain, cet ouvrage en décrit la forme aux différentes phases de son existence. Les monuments ne sont pas considérés pour eux-mêmes mais pour le rôle qu’ils jouent par rapport au reste de l’agglomération. La morphologie de la ville, ainsi que ses transformations, est rapportée à la morphologie du site (géologie, relief, organes d’écoulement de l’eau, érosion, dépression de la saline…).

L’examen diachronique des formes met en évidence le lien étroit entre les transformations urbaines et les aménagements hydrauliques: dans cet environnement aride, les nouvelles zones d’habitat et de cultures dépendent des nouvelles ressources en eau. Indépendamment de la correspondance entre phases urbaines et travaux hydrauliques, les sept phases dégagées par l’analyse morphologique sont cohérentes avec les étapes de l’évolution du statut politique de la ville telles que les a dégagés Henri Seyrig de l’analyse des textes. Ce qui constitue une confirmation des résultats.


208 pages. Format 22 x 28 cm. 215 Photographies. 42 Cartes et dessins.



Prix de l’ouvrage 52 euros  Frais de livraison / France 6 €


Editions GEUTHNER

16 rue de la Grande Chaumière- 75006 Paris

Tél : 0146347130 - Fax : 0143297564

http://www.geuthner.com

Prix de l’ouvrage 60 euros


Editions GEUTHNER

16 rue de la Grande Chaumière- 75006 Paris

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2011


Entre les lignes du temps

par Khaled Roumo

Recueil de poésie (français-arabe)

Les éditions du cailloutis, 2011, 


Commander sur internet 10  € : www.desmarches.com

2015


Sémiotiser l’espace

décrypter architecture & archéologie

par Manar Hammad

Présentation de l’ouvrage

Les huit articles du présent recueil s’inscrivent à la suite de ceux qui forment le volume Lire l’espace, comprendre l’architecture publié en 2006. À l’instar de son prédécesseur, l’ouvrage actuel est organisé selon une démarche persuasive et didactique : les concepts y sont introduits et développés de manière progressive, tant pour assurer la clarté de l’exposé que  pour en faciliter l’utilisation dans l’enseignement.

Une attention particulière a été accordée aux perspectives épistémiques adoptées, à la méthode et aux concepts descriptifs mis en œuvre. Afin d’éviter les errements potentiels de constructions théoriques hypothétiques, chaque étude s’appuie sur un corpus spatial précis. Avec la variété des données considérées, nous avons étendu le champ d’application. À chaque fois, les analyses ont été déployées sur les trois niveaux nécessaires au travail scientifique : la description de l’objet, la méthode régulant la description, et la discussion épistémologique régissant le niveau méthodologique.


Sémiotiser l'Espace présentation.doc

2013


Cités Invisibles

La naissance de l’urbanisme au Proche-Orient ancien

par Jean Claude Margueron

2016


BEL / PALMYRE

Hommage

par Manar Hammad


À Palmyre, le sanctuaire de Bel n’est plus. Nous ne pourrons plus jouir des jeux de la lumière sur sa belle pierre patinée, ni admirer la qualité de la taille ou la précision des assemblages. Il ne reste que nos souvenirs, si nous avons eu la chance de passer un moment à Palmyre, ou les images des mémoires externes.

Ce livre réunit plus de cent cinquante photographies d’un lieu qui accueillit, huit siècles durant, le culte musulman après les cultes chrétien et païen. Des cartes et des dessins d’architecture servent de référence à ces photographies qui conservent une part de l’information relative à la forme des lieux.

L’analyse de la morphologie et des rites tente de reconstituer le sens que pouvait avoir cet édifice pour ceux qui l’ont conçu, construit et transformé dans une ville implantée aux marges de la steppe. En espérant que cette réunion de l’Expression et du Contenu restitue une part du Sens des lieux et de l’architecture.

Prix de l’ouvrage 39 euros - Frais de livraison / France 6 €


Editions GEUTHNER

16 rue de la Grande Chaumière- 75006 Paris

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Règlement  par chèque (à l’ordre de Geuthner),

ou par carte Visa ou Master Card

Prix de l’ouvrage 38 euros- Frais de livraison / France 6 €


Editions GEUTHNER

16 rue de la Grande Chaumière- 75006 Paris

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Prix de l’ouvrage 88 euros- Frais de livraison / France 6 €



Editions GEUTHNER

16 rue de la Grande Chaumière- 75006 Paris

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2016


Florilège de littérature orale marcocaine


par GALLEY Micheline & IRAQUI SINACEUR Zakia

Prix de l’ouvrage 48 euros- Frais de livraison / France 6 €


Editions GEUTHNER

16 rue de la Grande Chaumière- 75006 Paris

Tél : 0146347130 - Fax : 0143297564

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Grâce à cette nouvelle édition, la Chrestomathie marocaine de Georges-Séraphin Colin (parue en 1939) est non seulement sauvée de l’oubli mais enrichie de précieux ajouts : introductions, double transcription, traduction annotée, repères bibliographiques.L’ensemble constitue un apport considérable au patrimoine linguistique et culturel du Maroc. Nous avons affaire, en effet,  à une forme du dialecte éminemment vivante, expressive, littéraire, aujourd’hui menacée de disparaître. Les textes nous font découvrir tout un éventail de genres issus de la tradition orale : contes parmi les plus représentatifs de l’aire arabe et plus largement méditerranéenne, comme telle histoire universelle venue de l’Égypte antique, telle autre commune aux Mille et Une Nuits ; des anecdotes pleines de verve décrivant la vie rurale et citadine au Maroc au siècle dernier ; des facéties de Jha dont la popularité a franchi siècles et frontières ; des fables mettant en scène une multitude d’animaux dans un monde hiérarchisé à l’image de celui des hommes ; des proverbes, des énigmes…De nombreux contes illustrent, chacun à sa façon, l’apprentissage de la vie qui passe, sur le mode plaisant, par l’acquisition de vertus dont l’Ulysse grec avait la maîtrise : les ruses de l’intelligence. La disposition de l’original et de la traduction en vis-à-vis permet au lecteur, s’il le désire, un accès facile et simultané aux deux textes. La traduction se veut étroitement fidèle à l’original : elle tend à en reproduire la vivacité, les images, les sonorités et, pour le plaisir du lecteur, elle « se déroule – ainsi dit le conteur – comme un long fleuve ».

L’émergence des premières villes de l’histoire, en Mésopotamie, à la fin du IVe millénaire, témoigne de la prise de conscience par les fondateurs que le nouveau cadre de vie exigeait une préparation et une organisation destinées à assurer à la fois la longévité et l’harmonie de la construction urbaine.

à l’aube de l’histoire, un véritable urbanisme, totalement différent de celui, postérieur, des cités grecques, fut alors systématiquement mis en place, tenant compte de deux dangers majeurs : la vulnérabilité de l’architecture de briques crues face aux menaces de l’eau et l’instabilité de sols très hétérogènes, impropres à supporter les charges de bâtiments de plus d’un niveau.

Une remarquable inventivité et une étonnante compréhension du milieu ressortent des solutions mises en œuvre par les Mésopotamiens. Ils dotent leurs villes de plans géométriques parfaitement adaptés au terrain, capables d'éliminer les eaux de pluie (utilisation de voies radiales, de canaux intérieurs ou périphériques, de “chaussées absorbantes”). Ils aménagent une “infrastructure compartimentée” qui assure toute l’organisation de la ville et de sa voirie, permet d’éloigner le niveau d’occupation de la nappe phréatique et de stabiliser de façon homogène l’ensemble du bâti. 

De tels travaux entraînent la fondation de villes neuves. Certaines d’entre elles, fondées au IIIe millénaire, étaient toujours actives mille, voir deux mille ans plus tard, après plusieurs reconstructions complètes. C'est notamment le cas de Mari, Babylone ou Larsa.

Cet urbanisme n'a jamais été transmis par les textes : seule l’archéologie a pu le mettre en évidence par la confrontation systématique d’un certain nombre de sites. 

Jean-Claude Margueron, docteur es-lettres, a été pensionnaire de l’Institut Français d’Archéologie de Beyrouth avant d’enseigner l’archéologie orientale à l’Université de Strasbourg pendant 20 ans ; il a ensuite, comme directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études, poursuivi et enseigné ses recherches sur les débuts de l’architecture orientale. Il a débuté sa carrière d’archéologue de terrain en 1954 à Mari en Syrie. Puis à partir de 1969, comme directeur de mission, il a conduit des fouilles en Irak, à Larsa, en Syrie à Meskéné-Émar, à Ugarit et, à partir de 1979, à Mari dont il abandonna la direction en 2004.

Ce livre convie le lecteur à la rencontre d’une femme qui traverse le temps : la Sibylle. Exploration passionnante, jalonnée de surprises et d’émerveillement.

C’est d’abord sous la forme d’une voix, mystérieuse et grandiose, qu’apparaît la Sibylle proférant l’oracle. Très tôt, la voix se matérialise et se multiplie jusqu’aux confins du monde grec où sont célèbres la Persique, la Libyque, la Cumaine, d’autres encore. Partout, la Sibylle incarne la divination inspirée. À Rome et à Alexandrie, c’est sa parole écrite qui a valeur sacrée. Avec le christianisme, l’antique prêtresse d’Apollon se voit adoptée en tant que « vraie prophétesse ». Étonnante transformation ! Le rôle de la Sibylle gagne en importance au sein de l’Église médiévale, et l’art chrétien s’approprie la Sibylle païenne – faits qui, étrangement, semblent avoir été occultés par l’Histoire. Au temps de la Renaissance, la Sibylle (voire le « concert des sibylles » en son entier) opère une entrée spectaculaire et triomphante dans les églises : à Sienne par exemple, le somptueux pavement de la Cathédrale présente dix Sibylles comme messagères de la Révélation. Une vogue qui n’est pas limitée à l’Italie.

Cet ouvrage est illustré des plus belles représentations, en France et en d’autres pays, qui marquent cette période exceptionnellement féconde. Après le Concile de Trente, la figuration sibylline ne disparaît pas ; elle se transforme et s’adapte aux courants esthétiques. Toujours perçue comme la femme habitée par l’intuition des choses cachées, la Sibylle fascine et inspire peintres et sculpteurs, romanciers, poètes et musiciens. En pays catalan, le « Chant de la Sibylle » fait, encore aujourd’hui, partie de la tradition liturgique de Noël. Mais à côté de cette image dominante, tout auréolée de sacré, on trouve aussi, rarement,  une Sibylle décrite comme magicienne, parfois dangereuse séductrice, parfois irascible rivale de la Vierge Marie ou fière rebelle qui fait songer à Lilith : comme si elle condensait, en une même personne dotée d’une puissance exceptionnelle, tous les traits, positifs et négatifs, de la féminité.

Micheline Galley est directeur de recherche émérite au C.N.R.S. Professeur au Maroc (1957-1960), elle entre en contact avec la tradition vivante des conteurs. Elle acquiert une formation en ethnologie et dialectologie arabe à Paris (1960-1962). Elle enseigne à la Faculté d’Alger (1962-1966); déjà, elle recueille, de la bouche d’une conteuse, un important corpus. Elle entre au CNRS fin 1966, comme collaboratrice de Germaine Tillion et passe un doctorat en ethnologie en 1968. Ses travaux portent sur les littératures de tradition orale, au Maghreb et plus largement dans l’aire méditerranéenne. Elle étudie à travers le conte, la poésie chantée, les récits de vie, la situation de la femme dans une société traditionnelle. Elle a publié des recueils de textes et de nombreuses études sur la Geste hilalienne.

 


SÉMANTIQUE  DES  INSTITUTIONS ARABES  (du Croire, du Pouvoir)

par Manar HAMMAD



Ce livre est avant tout un éblouissant panorama sur la civilisation arabe et son histoire, du VIe au XVIe siècle, vue par un sémioticien dont le regard acéré et la puissance de synthèse s’allient avec la méticulosité du philologue et l’érudition de l’historien. Et c’est en même temps la réflexion d’un esprit directement partie prenante, par la langue et toute sa culture, à l’univers de pensée qu’il décrit à la fois de l’intérieur et avec le recul que lui apporte (ou lui impose) le recours à cette langue autre — ce « méta-langage » — qu’est pour lui le français. On retrouve là un peu la même posture que celle de son maître, Greimas, reconstruisant, lui aussi dans une langue d’adoption, les arcanes de sa propre culture et de sa langue maternelle à travers une étude non moins approfondie des mythologies lithuaniennes. La lumière que l’un et l’autre de ces sémioticiens en terre d’exil projettent sur le passé de leur terre d’origine nous aide à découvrir ou à mieux comprendre leurs sociétés respectives, l’une et l’autre si proches et pourtant, en général, si mal connues et, aujourd’hui, bien souvent, si scandaleusement  diffamées…

Cette exploration, l’auteur la conduit d’une manière qui, méthodologiquement, tranche par rapport aux procédures habituelles. Si l’analyse conceptuelle qu’il entreprend à partir des lexèmes et de leurs dérivations évoque à l’évidence la démarche de Benveniste, d’ailleurs constamment cité (celui du Vocabulaire des institutions indo-européennes, ouvrage dont la dimension comparative est reprise ici à travers la confrontation entre deux langues principales, arabe et français, et plusieurs autres à titre accessoire), elle s’inspire non moins directement de la méthode greimassienne d’analyse sémique. Vient s’y ajouter une dimension dynamique essentielle grâce à l’attention constamment portée à la syntaxe interactantielle qui se cache « sous les mots » et fait de chacun d’eux, comme disait Greimas, le support d’un « petit spectacle ».


Eric Landowski

Le domaine politique dispute au domaine religieux la prééminence dans l’univers sémantique arabe. Si la question du croire domine l’un, celle du pouvoir domine l’autre… La résille de claustra choisie pour la couverture de ce recueil constitue une métaphore visuelle du travail entrepris ici. Les fragments ne s’y ajustent les uns aux autres qu’en raison d’un tracé régulateur qui les soutend, et s’étend à l’infini dans les deux dimensions du plan. Or l’univers sémantique de la langue est multidimensionnel, et sa résille demeure inconnue.

      Manar Hammad


Le livre s’ouvre sur une analyse du terme « croire » et de la classe sémantique dont il relève. C’est dans le Coran, noyau théologique et juridique des institutions durant plus d’un millénaire, que l’auteur trouve le corpus linguistique à partir duquel il mène son enquête. Grâce aux instruments de la linguistique, et notamment les acquis de Greimas et de Courtès, il explore avec finesse et pertinence l’isotope « croire », dont il isole les invariants dans les institutions, tout au long de l’histoire de la civilisation islamique. Il ne s’agit pas d’une étude d’ethno-linguistique, ni de linguistique comparée, mais bien plutôt d’une archéo-linguistique à visée pour ainsi dire phénoménologique.


Roshdi Rashed

Prix de l’ouvrage 24 euros


Editions GEUTHNER

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Les «maquettes architecturales» du Proche-Orient et de la sphère orientale de la Méditerranée préclassiques, improprement dénomées dans la mesure où elles n’ émanent  pas de l’architecte, sont des objets polyvalents dont la vocation est essentiellement symbolique. Fabriquées dans des matériaux aussi divers que la pierre, l’ivoire, le bois, le bronze - voire l’or ou l’argent  selon les sources écrites - et, le plus fréquemment, la terre cuite, ellesentretiennent avec l’architecture des relations de fidélité toute relative. Il n’en demeure pas moins que, par rapport aux vestiges architecturauxretrouvés en fouille, leurs détails sont véeidiques et leur structure plus ou moins réaliste. Chacune des régions considérées - Iran, Anatolie, bassin syro-mésopotamien, Levant, Chypre, Crète, Grèce et Égypte - marque ces modèles réduits de son empreinte propre.…

Cet ouvrage constitue la première somme sur l’ensemble de ce matériel archéologique à la chanrnière entre l’histoire de l’art, des techniques et des religions, objets d’importance apparemment mineure mais qui, de la construction aux mythes, révèlent des aspects très divers des sociétés anciennes des mondes orientaux

L’ouvrage fait 296 pages au format 28 cm x 22 cm, Septembre 2016- Prix : 49 €
ISBN : 978-2-7084-1012-1-

Éditions Picard & Epona - Collection Antiqva
18, rue Séguier
75006 Paris

2016

Maquettes Antiques d’Orient

De l’image d’architecture au symbole

par Béatrice Muller

2018

Palmyre

par Christiane Delplace


Illustrations

Christiane Delplace &

Jean-Claude Golvin

Editions CNRS

Prix de l’ouvrage 29 euros

2017

136 pages, 40 illustrations, ISBN 978-2-7053-4000-1

Prix de vente 24 euros Frais de port offerts

Sémantique des Institutions Arabes

Volume II

Au cours des trente premières années de l’ère de l’Hégire, les Arabes ne frappèrent pas de monnaie et se contentèrent d’utiliser les espèces déjà en circulation dans les pays conquis : elles faisaient partie du monde existant, avaient une utilité économique, et n’étaient pas investies de sens politique ni religieux. Tout se passait comme si les bustes et les croix figurant sur les monnaies byzantines n’étaient pas vus, pas plus que les bustes et les autels du feu figurant sur les monnaies sassanides. Ces symboles politiques et religieux d’un empire chrétien et d’un empire zoroastrien semblaient échapper à l’interprétation des Arabes qui avaient fondé leur nouvel État sur l’Islam. En somme, les figures des monnaies étaient désémantisées.

La monnaie épigraphique fut instaurée en 76 ou 77 de l’hégire. Elle est caractérisée par l’écriture, qui occupe la place des figures antérieures. Dès les premières frappes, son expression manifeste une mise en espace dépourvue d’hésitation ou de tâtonnements. La calligraphie anguleuse est sobre, l’équilibre formel rappelle les réussites architecturales contemporaines de Jérusalem au Dôme du Rocher, ou de Damas à la Grande Mosquée. Ces créations advinrent presque en même temps, en moins de dix ou quinze ans. Mais ni les rivalités politiques, ni les combats militaires, ni les modèles architecturaux contemporains ne rendent compte du contenu éminemment religieux des textes couvrant les monnaies, ni de leur forme discursive énonciative.C’est la tâche que nous assignons à cette analyse.

Manar HAMMAD


Ce livre a de quoi surprendre. Son objet, la monnaie — plus précisément les inscriptions figurant sur des dinars et des dirhams émis en Syrie peu avant l’an 700 — ne manquera pas de dérouter les lecteurs familiers des oeuvres de Manar Hammad, pionnier de la sémiotique de l’espace et sémioticien archéologue. Mais ils retrouveront son esprit de méthode, sa rigueur analytique, sa passion d’expliquer. Ce livre, construit comme un théorème, administre une démonstration de part en part impeccable.

Les formules extraites du Coran qu’on lit sur ces pièces sont incomplètes. Pourquoi ? La résolution sémiotique de cette énigme a la même élégance que la solution inventée il y a treize siècles par les califes de Damas face au dilemme théologico-économique (en forme de double bind) qui mettait en conflit statut religieux et fonction libératoire de la monnaie.

Il s’agit de bout en bout de rendre raison d’une singularité présente sous nos yeux, exigence qui relève autant du postulat heuristique que du pari, puisque la satisfaire présuppose que toute chose a une raison d’être, et qu’à condition de savoir où et comment chercher, cette raison est accessible. Or, pour rendre compte de la monnaie épigraphique, il ne fallait pas moins que la reconstruction d’un monde (société, culture, économie, religion). Du coup, la numismatique s’évade des cabinets de collectionneurs et nous transporte au coeur de la vie sociale d’un autre temps. Pratiquée de la sorte, honorant ses principes heuristiques originels, la sémiotique montre qu’elle sert à quelque chose !

Eric Landowski


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L’instauration de la Monnaie Épigraphique par les Omeyyades

par Manar HAMMAD

Mari, le temple d'Ishtar revisité :

nouvelles conclusions

par Jean-Claude Margueron


Consejo Superior de Investigaciones Cientificas, 2017


Cet ouvrage présente une nouvelle analyse du temple d’Ishtar de Mari, qui porte essentiellement sur la stratigraphie (revue en particulier à la lumière de « l’infrastructure urbaine compartimentée ») et sur les connaissances renouvelées de l’architecture à partir des recherches récentes, en particulier dans le domaine des temples.

Cette dernière approche permet d’établir qu’il n’y a que deux temples d’Ishtar et non pas trois : le premier, daté de la fondation de la Ville II, et le second qui est une refondation à l’époque de la reconstruction de la Ville III après la destruction de la ville (par Naram Sin plutôt que par Sargon malgré l’opinion communément admise). Quant aux caractéristiques architecturales, jusque là inexplorées, elles sont à la fois inédites et d’un très grand intérêt, puisqu’elles mettent en évidence la présence de deux sanctuaires (deux Lieux Très Saints et Lieux Saints juxtaposés) et d’un secteur d’habitat des prêtres équipé d’un bâtiment de plan tripartite à l’étage.

Interview par Vincent Charpentier, France Culture, 23/09/2018

Présentation du livre à Madrid

Temple d’Ishtar revisité

2021

LIRE L’ESPACE

Etendre le domaine sémiotique

(morphologie architecturale, villes, terres, patrimoine, argent, succession)

par Manar HAMMAD

Livre sur Hegra par Leila Nehmé version arabe et française

2021

2021

2022

Vient de paraître